Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil : - R.C.V. Conseil classé à nouveau parmi les meilleurs cabinets de recrutement de France par Les Echos, - Depuis la dissolution, les entreprises étrangères ont le pied sur le frein en France, - Malgré les plans sociaux, les cadres toujours très demandés dans l'industrie, - Charge de travail, horaires à rallonge : les cadres se sentent moins sous pression, - L'édito : "Moins télé, et plus travail !", - La Chargée de recrutement du mois. Spécialisé depuis plus de 25 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, de l'Environnement, des Services aux entreprises et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).
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Moins télé, et plus travail !
A l'issue des différents confinements liés à l'épidémie de Covid, la plupart des grandes compagnies ont adopté le télétravail dans l'enthousiasme. Non seulement cela correspondait à une aspiration des collaborateurs mais cela permettait de faire des économies de locaux et de faire travailler ensemble des équipes, quelle que soit leur situation géographique. Trois ans plus tard, le rétropédalage est général. Amazon vient d'annoncer, qu'à partir du premier janvier prochain, les salariés devraient venir cinq jours par semaine au bureau et la tendance des grandes entreprises américaines va dans le même sens. Souvenons-nous qu'il n'y a pas si longtemps, le consensus semblait plutôt porter sur l'impossibilité de recruter des talents sans leur offrir des conditions de télétravail étendues. Ce revirement, s'il est excessif, n'est pas surprenant. L'illusion du tout distanciel était basée sur une hypothèse implicite que seule la puissance de production d'un collaborateur importait. Or, bien souvent, cette capacité de travail était meilleure à distance. Le collaborateur, moins interrompu ou dérangé chez lui que dans un espace de travail ouvert, pouvait se révéler plus productif. Or produire est une chose, mais on attend davantage d'un collaborateur : de la créativité, un sentiment d'appartenance, une capacité à aider et former ses collègues, une contribution à mettre une bonne ambiance, une implication à faire réussir l'entreprise... En somme, un collaborateur devrait pouvoir couvrir toutes ces dimensions, notamment affectives, émotionnelles et relationnelles. Or ce que l'on constate, c'est que la distance n'offre pas les conditions d'épanouissement pour toutes ces dimensions. Si l'entreprise reconnait avoir besoin de l'énergie émotionnelle de ses équipes, les collaborateurs vont alors trouver un intérêt à s'investir émotionnellement dans leur travail. Le plaisir au travail passe notamment par des moments partagés, des échanges, un sentiment d'appartenance et la fierté de réussir. Ce que les organisations n'ont pas toujours intégré, c'est que favoriser les émotions positives des équipes nécessite de s'y consacrer. Il ne s'agit pas de revenir aux éphémères «chiefs happiness officers » mais d' avoir une stratégie managériale qui favorise l'épanouissement des collaborateurs. Cela passe d'abord par une bonne adéquation entre le salarié et le poste qu'il occupe, ensuite par la valorisation de sa contribution ainsi que par son intégration à une équipe conviviale en soutien. Fournir les moyens de le développer importe aussi. Tout comme - nécessaire mais pas suffisant - disposer de locaux attractifs. Le télétravail garde des avantages s'il est utilisé avec modération. Mais la nécessité, jugée par certaines entreprises, de faire revenir les collaborateurs au bureau est une occasion à ne pas manquer pour un renouveau managérial. Régis de la CROIX-VAUBOIS Président
La Chargée de Recrutement du mois
Marie CHAMBON : Titulaire d'une Licence 3 en Communication des Organisations (Université Sorbonne Nouvelle - Paris) et d'un Master 2 de Management de la Communication Globale (ISTC Lille) en 2018, après une année d'immersion aux Etats-Unis, elle est intervenue comme Chargée de Communication chez TOTAL et à la SNCF. Elle intervient chez R.C.V. Conseil comme Responsable de l'Agence de Lyon et comme Chargée de recrutement, au sein du pôle Industrie, Génie Civil, Sols, VRD, Travaux Publics, Environnement, Travaux Spéciaux, Rail, Contrôle Technique, Expertise, Structures..
3 questions à Marie CHAMBON :
L’attentisme semble actuellement dominer l’activité économique ; comment cela se manifeste-t-il au niveau du recrutement ? L’attentisme actuel dans l’économie impacte directement le recrutement. Les entreprises, face aux incertitudes (inflation, hausse des taux d’intérêt, instabilité géopolitique), hésitent à s’engager dans de nouveaux projets ou à élargir leurs équipes. Cela se traduit par un allongement des processus de décision : les validations prennent plus de temps, les offres d’emploi sont suspendues ou retirées, et les priorités internes sont revues. Pour les recruteurs, c’est l’occasion de nouer des relations solides avec des candidats clés, d’élargir leur vivier de talents et de se préparer pour une reprise anticipée de l’activité dans un marché toujours concurrentiel. Comment expliquer ce paradoxe d’un ralentissement de la demande en recrutement des entreprises et de fortes tensions sur le marché de l’offre de profils qui demeurent ? Même si la demande en recrutement fléchit dans certains secteurs, la tension sur les profils rares persiste. Les métiers en tension, comme ceux des technologies numériques, du BTP ou de la santé, restent difficiles à pourvoir. Ce paradoxe s’explique par un décalage structurel : les besoins des entreprises dans ces domaines dépassent toujours l’offre disponible sur le marché. Par ailleurs, les candidats dans ces secteurs sont particulièrement sélectifs et exigeants. Cette situation complexifie la tâche des recruteurs, qui doivent conjuguer prudence budgétaire des entreprises et attractivité des profils. Vous représentez R.C.V. Conseil à Lyon, quel y est le climat des affaires ? Malgré un contexte économique complexe, le secteur du BTP à Lyon montre des opportunités intéressantes. Si la construction résidentielle connaît un ajustement dû à la hausse des coûts et aux contraintes de financement, cela incite les acteurs à innover et à se concentrer sur des projets à forte valeur ajoutée. Dans le domaine des travaux publics et de la rénovation énergétique, la dynamique reste solide, portée par des initiatives comme MaPrimeRénov’ et les grands projets d’infrastructures régionales. Ces tendances offrent aux entreprises du secteur des perspectives de croissance, notamment dans des activités durables et tournées vers l’avenir. De plus, l’attractivité de Lyon, renforcée par son rayonnement économique et sa position stratégique, continue d’alimenter les besoins en rénovation et en modernisation des infrastructures.
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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations : - Recrutement, - Prestation de Chasse (contrat de mission), - Dossier d’Evaluation (approche directe), - Prise (contrôle) de références, - Veille Mobilité, - Bilan de compétences (formation), - RPO (externalisation du recrutement), - Outplacement (reclassement), - Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation), - Portage salarial, - Test de personnalité ou d’aptitude. N'hésitez pas à nous consulter.
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Recruter, c'est bien ; fidéliser, c'est mieux : le service de Veille Mobilité proposé par R.C.V. Conseil.
Notre service de Veille Mobilité consiste à informer au plus vite nos entreprises clientes lorsqu’un de ses salariés s’ouvre au marché via les médias internet de l’emploi. Notre Cabinet rassemble et traite pour elles les informations recueillies sur les principaux réseaux du marché français :
- CV Aden : Groupe Figaro Classifieds, CV Aden rassemble les sites Cadremploi, Cadreonline et Keljob, et affiche environ 2 millions de profils avec leurs C.V., plus d’un Cadre français sur deux s’y rend chaque mois,
- Indeed : premier site emploi mondial, Indeed compte 250 millions d’utilisateurs mensuels dont plus de 6 millions de visiteurs par mois en France,
- APEC : acteur majeur de l’emploi, l’APEC compte plus de 300.000 profils de Cadres avec leur C.V.,
- Pôle Emploi : Pôle Emploi compte plus de 5 millions de profils avec leur C.V. en ligne ; c’est le premier jobboard de France,
- LinkedIn : principal réseau social professionnel comptant 25 millions de profils en France - ce qui représente 80 % de la population active - nous y avons investi dans un outil complémentaire afin d’être informés de l’ouverture active au marché des profils.
Munis de cette information (publique et accessible à tous), cela permet à l’entreprise d’adopter l’attitude et la stratégie les plus adaptées vis-à-vis de son collaborateur.
A chaque transmission d’éléments sur un salarié, et en complément de cette prestation de Veille Mobilité, l’équipe du Cabinet propose de le contacter directement et confidentiellement afin d’analyser ses motivations ; ce contact fera l’objet d’une commande spécifique.
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Pour la 8ème année consécutive, Les Echos et son partenaire Statista publient le palmarès des meilleurs Cabinets de recrutement de France. Nous sommes particulièrement heureux et fiers de cette distinction, ce palmarès constituant l'unique étalonnage des acteurs de notre profession en France, établi suite à une enquête réalisée auprès de plusieurs milliers de personnes (entreprises et candidats). R.C.V. Conseil est ainsi récompensé : - Parmi les 300 meilleurs Cabinets de recrutement de France, - Parmi les 125 meilleurs Cabinets spécialisé en recrutement de Managers et spécialistes, - Parmi les 56 Cabinets spécialement distingués (note maximale) pour la qualité des services, la communication, le rapport qualité-prix, la rapidité d’exécution de la mission ainsi que la qualité et la sélection des candidats ou des emplois proposés. Retrouvez tous les résultats du palmarès : Palmarès Meilleurs Cabinets de Recrutement 2025 (Les Echos - Statista) Toute l'équipe du Cabinet est heureuse de partager sa joie, et remercie nos clients qui nous font confiance parfois depuis 25 ans !
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Depuis la dissolution, les entreprises étrangères ont le pied sur le frein en France
La moitié des entreprises étrangères estime que l’attractivité du pays s’est dégradée depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier, selon une étude du cabinet EY. En conséquence, 49 % d’entre elles ont revu à la baisse leur plan d’investissement en France (avec Les Echos). Les chefs d’entreprise français ne sont pas les seuls à suspendre certains projets devant l’incertitude politique et les multiples propositions de taxations nouvelles qui ont surgi lors de la discussion budgétaire. Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale au soir du 9 juin, le regard des investisseurs étrangers sur la France a, lui aussi, changé. Le cabinet de conseil EY a évalué l’ampleur des dégâts en interrogeant 200 groupes à capitaux étrangers, présents ou non dans l’Hexagone. L’attractivité de la France a clairement pris un sérieux coup. Pour la moitié des dirigeants interrogés, elle s’est dégradée, selon le sondage publié récemment. « Un chiffre considérable, mais qui ne surprend guère », souligne Marc Lhermitte, associé chez EY. Les PME, les entreprises industrielles ainsi que les groupes étrangers qui n’ont pas de site dans l’Hexagone se montrent les plus critiques. Aucune annulation L’enquête d’EY a été réalisée en octobre dernier, soit à un moment où le projet de budget pour 2025 du gouvernement était dévoilé. Alors que les investisseurs étrangers plébiscitaient la continuité de la politique économique menée ces sept dernières années, ils sont désormais plus circonspects. Et 49 % d’entre eux ont réduit leur plan d’investissement sur le territoire national. L’incertitude réglementaire et législative reste ce qui pèsent le plus dans la décision de réduire la voilure. Mais la perspective d’un ralentissement des réformes et d’un alourdissement de la fiscalité et du coût du travail, lié à la dégradation des finances publiques inquiète aussi. Prudents, ceux qui ont reporté un projet indique, à 85 %, qu’ils prendront une décision l’an prochain, au mieux. À lire l’étude, les nouvelles orientations économiques risquent ainsi d’affecter la réindustrialisation naissante du pays. Dans un contexte de regain du protectionnisme américain et d’agressivité commerciale chinoise, les experts d’EY estiment que le Royaume-Uni, le rival historique de la France, pourrait se révéler le grand bénéficiaire de l’affaiblissement du pays, en gagnant la bataille des sièges sociaux et des entreprises de la tech. Difficile dans ces conditions de savoir si la France pourra conserver cette année encore sa place de pays le plus attractif d’Europe, une position de leader qu’elle occupait depuis cinq ans, ce qui lui a permis de décrocher près de 1.200 projets ayant créé ou pérennisé 40.000 emplois en 2023. Toutefois, aucun groupe international n’a annulé ses projets selon l’enquête d’EY. Et au-delà, « personne ne veut tirer un trait sur la France », souligne l’expert. Le marché hexagonal est, il est vrai, l’un des plus importants en Europe. Et le pays séduit toujours pour ses compétences, son potentiel d’innovation, ses infrastructures. Ceux pour qui l’attractivité tricolore reste intacte (26 % des répondants) mettent aussi en avant la baisse du coût de l’énergie ainsi que la bonne résistance de la croissance économique et le reflux de l’inflation. Amélioration espérée dans les prochains mois L’enquête d’EY montre que les investisseurs étrangers conservent une confiance relative dans le pays. Pour 57 % d’entre eux, l’attractivité de la France peut s’améliorer au cours des douze prochains mois. Mais ils veulent y voir plus clair avant de s’engager davantage dans le pays. Plusieurs lignes rouges sont mises. S’ils ont intégré qu’ils devraient contribuer au redressement des comptes publics, les dirigeants étrangers veulent s’assurer que la surtaxe d’impôts sur les grandes entreprises, actuellement débattue au Parlement, sera temporaire, et que, de son côté, le gouvernement tiendra son engagement de baisse de la dépense publique. Aux yeux des investisseurs étrangers, la France doit par ailleurs progresser sur plusieurs sujets pour être plus attractive à l’international. Le pays doit en particulier mieux protéger sont tissu de PME, soutenir son secteur des hautes technologies et favoriser l’innovation. Ils attendent ainsi la confirmation de ses ambitions en matière de transition écologique. L’étude d’EY montre des doutes sur les moyens qui seront mis en œuvre. Seuls 13 % des sondés prévoient un investissement dans la décarbonation au cours des douze prochains mois et près de la moitié n’a aucun projet en France dans ce domaine.
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Malgré les plans sociaux, les cadres toujours très demandés dans l'industrie
En dix ans, l'emploi dans l'industrie a beaucoup évolué, en faveur des cadres. Les nouvelles suppressions d'emplois annoncées dans le secteur ne remettent pas en question cette tendance de fond, selon l'Apec (avec Les Echos). Voilà une étude de nature à relativiser la catastrophe annoncée dans l'emploi industriel après la récente annonce de 1.250 suppressions d'emplois chez Michelin. En tout cas pour les cols blancs, l'industrie reste une terre d'opportunités. L'Association pour l'emploi des cadres (Apec) rappelle, dans une nouvelle étude publiée récemment, les besoins croissants en matière d'encadrement dans ce secteur, dont la physionomie de l'emploi a beaucoup évolué en à peine dix ans. Alors que Bercy anticipe des annonces de fermetures de sites industriels dans les prochaines semaines et un bilan social qui « va se compter en milliers d'emplois », selon les mots du ministre de l'Industrie Marc Ferracci, l'Apec explique : « Face aux nombreux défis complexes (transition écologique et énergétique, conformité aux nouvelles réglementations, etc…), les entreprises de l'industrie ont des besoins accrus en compétences cadres, couvrant une large variété de métiers ». Et l'étude de citer les métiers du process, des méthodes et de l'industrialisation, du pilotage en production industrielle, de l'ingénierie-R&D, du développement informatique et de l'informatique industrielle et technique. L'industrie a recruté 45.000 cadres en 2023, soit +15 % par rapport à 2022. Résultat d'un volontarisme en matière d'investissements en recherche et développement (automatisation, IA, IoT, etc.), qui ne s'est pas démenti dans la période post-Covid, rappellent les auteurs de l'Apec. L'emploi cadre résiste Mais les récents plans de suppression d'emplois chez Michelin et Auchan notamment annoncent-ils un retournement ? En mars, les entreprises industrielles anticipaient encore 47.000 embauches en 2024 (+4 % en un an). « Le climat est certes plus incertain, l'investissement des entreprises moins bien orienté, mais aujourd'hui on ne voit pas que cela affecte le marché de l'emploi des cadres », explique Pierre Lamblin, directeur des études de l'Apec. Les intentions d'embauche des entreprises, tous secteurs confondus, restent stables pour le quatrième trimestre (10 %), au même niveau qu'il y a un an, et un point de plus par rapport au deuxième trimestre (avant la dissolution du Parlement). Les entreprises, interrogées à la rentrée, ont pu depuis revoir leur copie. Mais l'Apec, qui ne communique pas le détail par secteur, ne croit pas à ce scénario. Les besoins en compétences pointues restent énormes. Rappelons que plus de 66.000 postes dans l'industrie sont restés vacants au deuxième trimestre 2024, selon la Dares. Les cadres, désormais 21 % des effectifs de l'industrie Quant aux plans de suppression d'emplois dans l'industrie, « ils concernent plus souvent les ouvriers et les techniciens, beaucoup moins les cadres », rappelle Pierre Lamblin. La tendance de fond lui donne raison : entre 2009 et 2021, l'industrie a perdu 509.000 emplois non cadres et a créé en revanche 104.400 postes de cadres sur la période. L'industrie est devenue un secteur de cadres en somme. Ces derniers représentent 21 % désormais des effectifs, c'est 6 points de plus en une décennie. L'évolution du profil d'emploi, en faveur des profils cadres, a été particulièrement marquée dans le secteur de l'automobile, aéronautique et autres matériels de transport : la population cadre dans ce secteur présente la plus forte augmentation de toutes les activités industrielles (+43 % de cadres entre 2009 et 2021 contre -27 % de non-cadres). L'industrie agroalimentaire, le secteur des énergies-eaux et l'industrie chimique ont connu également de fortes variations.
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Charge de travail, horaires à rallonge : les cadres se sentent moins sous pression
La proportion de cadres se plaignant d'un surcroît de travail diminue dans un baromètre publié récemment. Parmi les explications, un effet de génération, les jeunes acceptant moins les horaires à rallonge (Les Echos). Alors que le marché du travail des cadres reste bien orienté, la pression semble se relâcher un peu sur leurs épaules. Ils sont certes toujours majoritaires en 2024 à déclarer que leur charge de travail a augmenté, mais ils sont moins nombreux que les années précédentes, constate ce baromètre 2024 des attentes des cadres. 56 % des 1.000 personnes de l'échantillon représentatif interrogées en ligne par ViaVoice du 9 au 20 septembre se plaignent d'un surcroît de travail, contre 61 % en 2023 et même 69 % en 2016. Les cadres sont aussi moins nombreux à estimer que leur temps de travail a augmenté (45 % contre 54 % en 2019). Petit coup de frein sur les horaires à rallonge L'édition 2024 du baromètre fait, en outre, état d'un coup de frein sur les horaires à rallonge. Ils sont encore 48 % à déclarer travailler souvent ou de temps en temps pendant leurs jours de repos, mais c'est 11 points de moins que le pic de 59 % de 2019 et 2020. Quant aux cadres travaillant moins de 40 heures en moyenne, leur poids a nettement augmenté, passant à 37 % en 2024, contre 30 % en 2023 et même 21 % en 2021. Si la proportion de très gros bosseurs n'a pas bougé (au moins 49 heures par semaine pour 12 % des cadres), la tranche de 45 à 48 heures a, elle, diminué (16 % contre 21 % l'an dernier). Effet de génération Les jeunes acceptent manifestement moins que les autres les horaires à rallonge, le présentéisme et la disponibilité permanente. Cela se voit dans les résultats du sondage : 47 % des 30-39 ans disent travailler moins de 40 heures contre seulement 32 % des 50-59 ans. Cette tendance était déjà perceptible l'an dernier. Coté salaire, l'impact de la poussée de l'inflation sur le pouvoir d'achat des cadres aurait pu multiplier les critiques. Ce n'est pourtant pas ce que montre le baromètre. Le sentiment de ne pas être payé à sa juste valeur reste important, mais l'épidémie de Covid semble avoir marqué un point d'inflexion. Dans la décennie 2010, ce baromètre faisait état d'une progression quasi continue de l'insatisfaction sur la rémunération. En 2021, la moitié des cadres interrogés ne la jugeaient pas en adéquation avec leur qualification, leur temps de travail réel, leur charge de travail ou leur implication. Seul item où la critique n'était pas majoritaire, même si pas loin : l'adéquation aux responsabilités. En 2024, 58 % des cadres jugent que leur rémunération est en adéquation avec leur qualification et autant avec leurs responsabilités, 52 % la jugent en phase avec leur temps de travail réel, 50 % avec leur charge de travail comme avec leur implication, contre respectivement 46 % et 43 % en 2021. La confiance dans les syndicats progresse encore Par ailleurs, l'optimisme a aussi progressé sur les pratiques managériales, même si le score reste faible. Tombée à 12 % en 2020, la proportion de cadres qui juge qu'elles « se sont plutôt améliorées » est remontée à 18 %. Une personne interrogée sur trois juge qu'elles se sont a contrario « plutôt détériorées » quand elles étaient 52 % en 2014, au plus haut. Enfin, on note une évolution sur le télétravail : 45 % des cadres considèrent qu'il n'est pas assez encadré contre 56 % en 2021. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne soient pas critiques, même si la formule est plébiscitée. 61 % jugent ne pas être assez protégés des « durées excessives de travail » et ne pas disposer d'un droit à la déconnexion effectif, droit souhaité par les deux tiers des personnes interrogées.
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Les dernières missions confiées à R.C.V. Conseil
Pour votre information, vous trouverez ci-dessous quelques-uns des recrutements qui ont été confiés à notre Cabinet au mois de novembre :
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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil : Régis, Nathalie, Louis-Marie, Gwénaëlle, Marie, Mailys, Pierre-Antoine, Marie, Louis-Marie, Amélie et Marc-Henri se tiennent à votre disposition. Bien cordialement, Régis de la CROIX-VAUBOIS Président 144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex Tel : 01.55.38.75.00 Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03 Tel : 06.46.36.11.66 contact@rcv-conseil.com www.rcv-conseil.com LinkedIn R.C.V. Conseil
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