Retrouvez les dossiers d'actualité du mois par le Cabinet de recrutement R.C.V. Conseil : - Emploi des cadres : le ralentissement des embauches se confirme mais les tensions demeurent, - Les pénuries de main-d'œuvre risquent de persister dans le monde, - La fonction publique aussi est touchée par des difficultés de recrutement, - L'édito : "Mon collaborateur démissionne, une trahison ?", - La Chargée de recrutement du mois. Spécialisé depuis plus de 25 ans dans les métiers du BTP, de l'Industrie, des Energies, des Services aux entreprises, de la Santé et de l'Immobilier, nous répondons à vos besoins sur les profils production, exploitation, études, commerciaux, techniciens, managers,… (www.rcv-conseil.com).

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Mon collaborateur démissionne, une trahison ?

Un membre de l'équipe, dont le dirigeant se sentait proche, décide de partir. Pis, il part pour la concurrence ! De quoi provoquer un sentiment de trahison. D'autant que le dirigeant se remémore tout ce qu'il a fait pour son collaborateur : il l'a aidé à passer chaque étape, soutenu dans les moments difficiles ; il lui a transmis une partie de son savoir. Et il a toujours veillé à ce qu'il ait une rémunération à la hauteur de sa performance. Presque tous les dirigeants sont passés par cette expérience désagréable. Selon leur tempérament, ils cherchent à savoir ce qu'ils ont raté dans leur relation avec leur collaborateur ou ils le blâment pour cette ingratitude : comment peut-il lui faire ça, après tout ce qu'il a fait pour lui ? Pourtant ne se joue là qu'un scénario éternel, décrit maintes fois dans la « littérature ». S'agit-il d'une trahison ? Pour qu'il y en ait une, il faudrait qu'il y ait allégeance. Et considérer que l'intérêt du chef passe avant celui de ses collaborateurs. Le dirigeant objectera que la trahison ne s'opère pas à l'endroit de l'entreprise. Il n'empêche, la question demeure la même : jusqu'où un acteur doit-il sacrifier son intérêt personnel au profit de celui de son chef ou de son entreprise ? La plupart du temps, lorsqu'on se sent trahi, c'est que l'on a mal compris son interlocuteur. Soit parce qu'on ne s'est pas suffisamment penché sur ses ressorts essentiels, soit parce que, ne souhaitant pas qu'ils soient connus, ce dernier les dissimule. Dans les deux cas, cela signifie que l'on s'est contenté de faire l'hypothèse que l'autre est comme l'on voudrait qu'il soit. Or les dirigeants doivent régulièrement vérifier que l'intérêt propre de chacun de leurs collaborateurs correspond avec ce que leur offre l'entreprise. Continuent-ils à se projeter dans un futur que l'entreprise peut leur offrir ? Perçoivent-ils le rapport entre contribution et rétribution comme équilibré ? Si la réponse est non, il est sain que les acteurs cherchent d'autres opportunités. Ce, quel que soit le parcours effectué dans l'entreprise et les bénéfices qu'ils ont pu en tirer. Plus encore, le sentiment de se sentir libre vis-à-vis de son boss et de l'entreprise dans laquelle on travaille est la garantie que le salarié s'y trouve pour de bonnes raisons et qu'il apportera sa pleine contribution. Il importe de construire la relation aux équipes, et la loyauté qui peut en découler, non pas sur une relation en trop grande partie affective mais plutôt sur la base de leurs attentes.     Régis de la CROIX-VAUBOIS Président

 


 

La Chargée de Recrutement du mois

Marie LÉGER : Diplômée d'une double licence en Lettres Modernes et Communication, Marie complète sa formation par un Bachelor en Gestion des Ressources Humaines. Après avoir évolué dans les domaines de la culture et des assurances, Marie poursuit son parcours dans le recrutement comme Chargée de Recherche. Elle intervient aujourd'hui chez R.C.V. Conseil en tant que Chargée de Recrutement au sein du pôle Industrie, Génie Civil, Sols, VRD, Travaux Publics, Environnement, Travaux Spéciaux, Rail, Contrôle Technique, Expertise, Structures.

3 questions à Marie LÉGER :

Dans le contexte de crise immobilière actuelle, comment le marché du recrutement évolue-t-il notamment dans le BTP ? Après quelques mois d’hésitation et de flottements, les recrutements du BTP se maintiennent globalement. Ils sont plus réfléchis qu’au cours des années passées, les entreprises souhaitant toujours recruter mieux pour répondre à un besoin réel et budgété. Par ailleurs, les entreprises continuent d’anticiper les départs en retraite de la génération Baby-Boom. De leur côté, les candidats restent ouverts ne remettent pas à plus tard leur souhait de mobilité professionnelle. Le climat d’incertitude ne semble donc pas atteindre leur motivation à bouger. Dans ce climat d’incertitude économique qui ne donne pas droit à l’erreur, et face à des candidats difficiles et volatiles, comment réussir à coup sûr un recrutement ? Il n’y a malheureusement pas de recette miracle. Il faut avoir conscience que les candidats sont très sollicités par les entreprises et que les plus jeunes générations ont des attentes très précises et non négociables concernant le monde du travail : équilibre vie pro/vie perso, qualité de vie au travail, sens au travail,… Une entreprise souhaitant recruter devra au maximum personnaliser l’expérience candidat, soigner ses contacts et rester présente pour lui tout au long de sa réflexion. Que l’entreprise n’oublie pas qu’elle est non seulement en concurrence avec d’autres sociétés, mais aussi avec l’employeur actuel du candidat qui ne manquera pas de tout mettre en œuvre pour retenir un bon profil… La souplesse dans les critères de recrutement est nécessaire ou au moins une forte dose de pragmatisme. Parfois, prendre le risque d’embaucher un profil plus junior mais évolutif  permet de sécuriser un recrutement auprès d’un profil qui verra un réel intérêt à rejoindre une nouvelle entreprise car le poste représentera une belle évolution. Le cabinet R.C.V. Conseil vient de fêter ses 25 ans ; meilleur en vieillissant comme les meilleurs crus ou passé de mode ? Le quart de siècle est un cap important dans la vie d’une entreprise, un anniversaire qui montre une présence continue et inscrite dans la durée sur le marché. Notre cabinet a su s’adapter à un monde du travail qui a énormément changé en 25 ans (outils, métiers, attentes, postures,…) et nouer des liens très forts avec ses clients, pour devenir une référence du recrutement dans le BTP et l’industrie. L’enjeu maintenant est de continuer sa progression et d’accompagner les challenges de demain : nouveaux modes de construction et de production, digitalisation des métiers, changement de générations,... Un avenir riche en défis attend donc notre cabinet !     

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R.C.V. Conseil, l'ensemble de nos prestations : - Recrutement, - Prestation de Chasse (contrat de mission),  - Dossier d’Evaluation (approche directe), - Prise (contrôle) de références, - Veille Mobilité, - Bilan de compétences (formation),  - RPO (externalisation du recrutement), - Outplacement (reclassement),  - Conseil en orientation et recherche d’emploi (formation),  - Portage salarial,  - Test de personnalité ou d’aptitude. N'hésitez pas à nous consulter.  

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Recruter, c'est bien ; fidéliser, c'est mieux : le service de Veille Mobilité proposé par R.C.V. Conseil.

Notre service de Veille Mobilité consiste à informer au plus vite nos entreprises clientes lorsqu’un de ses salariés s’ouvre au marché via les médias internet de l’emploi. Notre Cabinet rassemble et traite pour elles les informations recueillies sur les principaux réseaux du marché français :

  • CV Aden : Groupe Figaro Classifieds, CV Aden rassemble les sites Cadremploi, Cadreonline et Keljob, et affiche environ 2 millions de profils avec leurs C.V., plus d’un Cadre français sur deux s’y rend chaque mois,
  • Indeed : premier site emploi mondial, Indeed compte 250 millions d’utilisateurs mensuels dont plus de 6 millions de visiteurs par mois en France,
  • APEC : acteur majeur de l’emploi, l’APEC compte plus de 300.000 profils de Cadres avec leur C.V.,
  • Pôle Emploi : Pôle Emploi compte plus de 5 millions de profils avec leur C.V. en ligne ; c’est le premier jobboard de France,
  • LinkedIn : principal réseau social professionnel comptant 25 millions de profils en France - ce qui représente 80 % de la population active - nous y avons investi dans un outil complémentaire afin d’être informés de l’ouverture active au marché des profils.

Munis de cette information (publique et accessible à tous), cela permet à l’entreprise d’adopter l’attitude et la stratégie les plus adaptées vis-à-vis de son collaborateur.

A chaque transmission d’éléments sur un salarié, et en complément de cette prestation de Veille Mobilité, l’équipe du Cabinet propose de le contacter directement et confidentiellement afin d’analyser ses motivations ; ce contact fera l’objet d’une commande spécifique.

Emploi des cadres : le ralentissement des embauches se confirme mais les tensions demeurent.

Si 2023 a été un beau millésime en matière d'emploi des cadres, la deuxième partie de l'année a été marquée par un net ralentissement des recrutements. Un mouvement qui va se poursuivre au début de 2024, selon le dernier baromètre trimestriel de l'Apec (avec Les Echos). Après un dynamisme record du marché de l'emploi des cadres en 2022, 2023 a été marquée par un net ralentissement des recrutements. Ce tassement va se poursuivre cette année, selon le baromètre trimestriel de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) publié récemment. Il faudra attendre la publication en avril de l'enquête annuelle de l'Apec pour savoir si cela se confirme pour la suite, mais c'est une première alerte après une « période de mi-2021 à mi-2023 qui a été particulièrement euphorique, au-dessus de tout ce qu'on avait connu », rappelle Gilles Gateau, le directeur général de l'Association. Net ralentissement La performance globale est restée remarquable l'an dernier. Malgré une conjoncture en demi-teinte, les besoins de cadres se maintiennent à un haut niveau. Mais la part des entreprises qui ont recruté s'est effritée en fin d'année. Après un premier ralentissement au troisième trimestre, elles sont 10 % à avoir embauché au moins un cadre au quatrième trimestre, contre 14 % au premier trimestre. En cause, le ralentissement de la croissance intervenu à partir du milieu de l'an dernier et la baisse des créations de postes, souligne l'Apec. Des entreprises moins sereines Cela va continuer. Les entreprises sont moins sereines sur leurs perspectives d'activité en 2024, conduisant à des intentions de recrutement « nettement inférieures à leur niveau d'il y a un an », selon le baromètre. Au premier trimestre de cette année, les intentions d'embauche à trois mois sont ainsi en nette baisse par rapport au premier trimestre de 2023 (10 % des entreprises envisagent au moins un recrutement de cadre contre 14 % des entreprises). La situation est loin d'être critique : « Le marché n'est pas redescendu en dessous du niveau d'avant-Covid », souligne Gilles Gateau, et l'emploi cadre continue de croître. Il reste à savoir si « le retournement de tendance va se prolonger ou si la progression va juste revenir à une tendance toujours favorable, mais moins qu'auparavant ». Sachant que l'emploi des cadres n'a jamais baissé depuis la grosse crise de 1991. Fléchissement des tensions de recrutement Si la tendance persiste, il faut sans doute s'attendre à une remontée du chômage des cadres parvenu, il est vrai, au niveau historiquement bas de 3,5 %. Mais pour l'heure, le premier effet du ralentissement a été le fléchissement des tensions de recrutement, au plus bas depuis 2021. Elles sont cependant loin d'avoir disparu avec, en particulier, le maintien d'un manque de candidatures pertinentes selon les employeurs. Selon le baromètre de l'Apec, 25 % des entreprises ayant cherché à recruter ont abandonné au moins un recrutement de cadre en 2023, soit 1 point seulement de moins qu'en 2022. 84 % de celles qui ont recruté déclarent avoir assoupli leurs critères. La baisse des tensions de recrutement devrait se poursuivre au premier trimestre selon l'Apec. Mais leur niveau restera élevé : 72 % des entreprises prévoyant d'embaucher s'attendent à des difficultés. Ce taux est cependant inférieur de 7 points à celui anticipé il y a un an pour 2023. Si la baisse des difficultés de recrutement se poursuit, elle pourrait être freinée par le fait que « derrière le mouvement conjoncturel, il y a un mouvement plus structurel » que pointe Gilles Gateau. Conciliation entre vie personnelle et professionnelle, aspirations sur le contenu du travail… Ces exigences sociétales pourraient continuer à peser. Frein à la mobilité Le directeur de l'Apec s'interroge par ailleurs sur les conséquences que pourrait avoir la baisse des tensions de recrutement sur l'accès à l'emploi tant des seniors que des jeunes diplômés : « Est-ce que les entreprises garderont la même ouverture à ces profils ? » Le moindre dynamisme des recrutements pourrait aussi freiner la mobilité des cadres. S'ils ont été aussi nombreux à changer d'entreprise en 2023 qu'en 2022 - avec le plus souvent un gain salarial à la clé -, ils devraient être plus casaniers cette année. Au total, 34 % comptent changer d'employeur dans les 12 mois, 4 points de moins qu'un an avant. Or « un marché moins mobile n'est pas qu'une bonne nouvelle pour les employeurs, cela veut dire moins de candidats sur leurs offres », avertit Gilles Gateau.  

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Les pénuries de main-d'œuvre risquent de persister dans le monde.

Vieillissement de la population, manque de compétence technique, évolution des comportements par rapport au travail : les raisons d'une probable persistance des pénuries de main-d'œuvre sont multiples (avec Les Echos). Les pénuries de main-d'œuvre risquent de s'enraciner dans le paysage économique mondial. Le vieillissement de la population, les changements technologiques, les défis climatiques et les modifications de comportement des salariés face au travail sont autant de facteurs à l'origine d'un possible manque de compétence à l'avenir. En publiant récemment son rapport annuel sur l'emploi et les questions sociales dans le monde, l'Organisation International du travail (OIT) s'alarme de cette tendance probable. A l'échelle mondiale, selon les récentes enquêtes, le document indique que 77 % des chefs d'entreprise éprouvent des difficultés à recruter des candidats possédant les compétences appropriées. Dix ans auparavant, seuls 35 % d'entre eux faisaient état de telles difficultés. Les exemples ne manquent pas. Des pénuries généralisées La chambre de commerce des Etats-Unis notait ainsi des pénuries importantes dans les transports, les soins de santé et l'assistance sociale, ainsi que les services d'hébergement et de restauration. « Les Etats-Unis souffrent historiquement d'un sous-investissement dans les compétences des salariés, à la différence des autres pays développés », a observé Richard Sanders, le directeur de la recherche de l'OIT, lors d'un point presse mercredi. Pour l'Union européenne, les secteurs de la construction, des technologies de l'information et des communications, de l'industrie manufacturière et des soins de santé souffrent aussi d'un manque de main-d'œuvre. Les pénuries affectent à la fois les secteurs hautement productifs et bien rémunérés, mais également les secteurs à faible salaire. Le vieillissement en cause Les raisons des pénuries sont multiples. Le vieillissement de la population, dans les pays riches, va renforcer la demande dans le secteur de la santé qui souffre déjà de pénuries. Ces dernières vont « probablement s'aggraver si les décideurs politiques ne s'y attaquent pas rapidement », pointe l'OIT. Parallèlement, les chefs d'entreprise seront inévitablement confrontés à un vivier de talents de plus en plus restreint et devront adapter leurs processus de travail à une main-d'œuvre plus âgée dont les exigences et les capacités sont différentes de celles des plus jeunes, ajoute-t-elle encore. La pandémie de Covid-19 a eu aussi pour effet de modifier les comportements vis-à-vis de l'emploi. « Parmi les personnes touchées par le virus, environ 20 % d'entre elles, selon l'OMS, souffrent d'un Covid long et ont quitté leur emploi », a observé Richard Sanders, le directeur de la recherche de l'OIT, lors d'un point presse. Si des salariés sont revenus au travail, ils n'effectuent pas le même nombre d'heures qu'avant. Congé maladie en hausse Aux Etats-Unis, par exemple, entre 280.000 et 680.000 personnes atteintes de Covid long ont quitté leur emploi. Ceux qui ont continué à travailler ont réduit leurs heures de travail de 2 à 3 %, soit l'équivalent de 20.000 à 39.000 équivalents temps plein. L'épuisement professionnel et le stress jouent aussi leur rôle, en particulier pour les salariés des secteurs de la santé et de l'hôtellerie. Résultat : le nombre de jours de congé maladie reste nettement plus élevé qu'en 2019. Certains experts attribuent à ce phénomène un des facteurs de pénurie de main-d'œuvre en Europe. La révolution technologique avec l'intelligence artificielle, la crise climatique et la transition énergétique nécessiteront par ailleurs l'acquisition de nouvelles compétences. « Les changements technologiques qui en découlent entraîneront une évolution des besoins en compétences et un risque de nouvelles pénuries », en termes de qualifications, craint l'organisation. Si l'Organisation, dans son état des lieux annuel, se montre plutôt satisfaite des données « encourageantes » sur le chômage, « une analyse plus approfondie révèle que les déséquilibres du marché du travail se creusent », a souligné le directeur général de l'OIT, Gilbert Houngbo.    

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La fonction publique aussi est touchée par des difficultés de recrutement.

Faute de candidats suffisants, le niveau de sélectivité de l'Etat est en baisse et près d'une collectivité locale sur deux déclare que les difficultés d'embauche impactent « la continuité et la qualité de leurs services publics ». (avec Les Echos). Près de 800 millions d'euros d'économies sur la masse salariale de la fonction publique vont contribuer au plan d'économie de 10 milliards d'euros annoncé par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Pas question, cependant, pour le gouvernement de passer par un collectif budgétaire, donc de réviser à la baisse les créations nettes de postes inscrites dans la loi de finances initiale pour 2024 : 8.301 emplois en équivalents temps plein (ETP), dont plus de 80 % pour l'Etat (6.731). Mais jouer sur les vacances de postes permet de s'en passer.

Jouer sur les postes vacants Ce qui est un outil de pilotage de la masse salariale qui ne dit pas son nom peut cependant aussi être la conséquence d'éléments extérieurs. La fonction publique n'est en effet pas épargnée, elle aussi, par les tensions sur les recrutements. On saura ce qu'il en est à la fin du mois pour ce qui est de l'exercice 2023, mais la loi de règlement du budget 2022 illustrait bien ce phénomène pour ce qui concerne la fonction publique de l'Etat. Alors que le gouvernement avait prévu une quasi-stabilité de ses effectifs dans la loi de finances initiale (+767), elle faisait état d'une baisse de près de 6.000 emplois. Le phénomène était aussi présent en 2021, montre le dernier rapport annuel de la fonction publique. Niveau historiquement bas du taux de sélectivité « Comme en 2019 et 2020 », sur les 39.900 recrutements externes programmés, 8 % des postes n'ont pas été pourvus en 2021. De surcroît, le nombre des inscriptions aux concours externes est reparti cette année-là à la hausse, mais pas suffisamment pour revenir au niveau d'avant le Covid (+8,2 % après -10,6 %). Le niveau de sélectivité des recrutements externes est donc resté à un niveau historiquement bas, avec même, pour les emplois de catégorie B, une baisse du taux de sélectivité (nombre de présents au concours pour un admis). « Depuis 2007, la sélectivité a été divisée par deux aux concours externes », souligne le rapport annuel de la fonction publique. Situations très hétérogènes Dans l'Education nationale, premier employeur de l'Etat, à la rentrée 2023, 3.163 postes d'enseignants n'ont pas trouvé preneur, sur plus de 23.800 postes proposés aux concours. Des données globales qui recouvrent des situations très hétérogènes selon les disciplines, avec un problème récurrent en math ou en allemand mais aussi un déficit pour la première fois en espagnol. Les hôpitaux et les collectivités locales, qui alimentent largement la hausse des effectifs de la fonction publique, sont également confrontés à des difficultés de recrutement. Les secondes le sont d'autant plus qu'elles font face à un important vieillissement de leur personnel, donc de départs en retraite. D'où l'importance du rapport qu'a publié en décembre le Centre national de la fonction publique territoriale sur « les métiers territoriaux en tension ». Impact sur la continuité du service public Au total, 64 % des collectivités interrogées dans son enquête ont indiqué au moins un champ professionnel en tension. Au Top 5, figurent les animateurs éducatifs en périscolaire, les agents techniques polyvalents en milieu rural, les ouvriers de maintenance des bâtiments, les animateurs enfance-jeunesse et les agents de restauration. Près d'une collectivité sur deux déclare que la problématique des métiers et des compétences en tension « impacte d'ores et déjà la continuité et la qualité de leurs services publics ».

   

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Les dernières missions confiées à R.C.V. Conseil

Pour votre information, vous trouverez ci-dessous quelques recrutements qui ont été confiés à notre Cabinet au mois de février dernier :

Ingénieur Façades Vitrées
Chef d'Atelier Aluminium
Coordinateur BIM
Chargé d'Animation et de Développement
Responsable QSE
Chargé d’Etudes de Prix
Directeur d'Exploitation
Conducteur Travaux confirmé
Conducteur Travaux
Métreur
Chargé de recrutement
Commercial B to B
Conducteur Travaux et Métreur
Comptable et Assistante
Sous-Directeur Travaux
Chef de Projet AMO - Lorient
Ingénieur Calculs Structures
Technico-Commercial itinérant
Conducteur Travaux
Projeteur - Chargé d'Etudes
Architecte confirmé
Conducteur Travaux
Ingénieur Topographe - IDF
Ingénieur Topographe - Toulouse
Directeur Projet
Directeur d'Agence
Chargé Contrôle Technique Metz-Nancy
Ingénieurs Travaux
Préventeurs
Directeur Travaux et Directeur de Projet
Commercial
Chargé d'Etudes
Directeur Technique Groupe
Métreur
Comptable
Directeurs de Construction
Project Manager - Blois
OPC

 

 

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Toute l’équipe du Cabinet R.C.V. Conseil : Régis, Nathalie, Louis-Marie, Gwénaëlle, Marie, Mailys, Pierre-Antoine, Marie, Louis-Marie, Amélie et Marc-Henri se tiennent à votre disposition. Bien cordialement, Régis de la CROIX-VAUBOIS Président 144 Bureaux de la Colline - 92213 Saint-Cloud cedex Tel : 01.55.38.75.00 Le Forum - 27 rue Maurice Flandin - 69444 Lyon cedex 03 Tel : 06.46.36.11.66 contact@rcv-conseil.com www.rcv-conseil.com LinkedIn R.C.V. Conseil

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